Pathoflax
bestrijden van pathogenen in vlas
bestrijden van pathogenen in vlas
2 octobre 2019
Introduction
80% du lin fibre mondial est produit en France et en Belgique. 11 acteurs de la filière lin ont décidé d’unir leurs compétences pour améliorer la lutte intégrée contre les maladies de cette culture dans le programme PATHOFLAX pour « Le développement de stratégies vertes de contrôle des pathogènes du lin ». La Région wallonne et la province de Flandre-Occidentale cofinancent le projet.
80% du lin fibre mondial est produit en France et en Belgique. 11 acteurs de la recherche universitaire, des instituts techniques, du développement agricole et de l’industrie, français et belges, se donnent 4 ans pour trouver des solutions de lutte intégrée contre les maladies du lin fibre. 1,4 million d’euros de Fonds Européens de Développement Régional (FEDER) soutiennent le programme PATHOFLAX qui vient en aide à la filière linière nord européenne, leader mondial La Région wallonne et la province Flandre Occidentale font également leur
Détecter les maladies, mettre au point des méthodes de lutte
Lancé en janvier 2019 pour une durée de quatre ans, PATHOFLAX est le fruit d’une collaboration transfrontalière entre agriculteurs, industriels, universités et organismes de recherche pour maximiser la protection des cultures et notamment limiter l’impact d’agents pathogènes fongiques qui affectent le rendement et la qualité de la fibre du lin. La verticilliose du lin, une maladie causée par le champignon Verticillium dahliae, est particulièrement ciblée dans ce projet. Cette maladie d’origine tellurique est de plus en plus fréquente depuis une dizaine d’année et entraine des baisses de rendement conséquentes sans que des solutions efficaces n’aient été trouvées pour le moment.
Les partenaires du projet essaient de mieux caractériser cet agent pathogène et les facteurs propices à son développement. Ils vont faire un état du développement de la maladie sur les cultures de lin fibre dans les Hauts de France, en Wallonie et en Flandre. En outre, ils veulent permettre aux producteurs de lin de mieux détecter le champignon. Un réseau de laboratoires devrait être en mesure d’aider les agriculteurs à détecter Verticillium.
D’autre part il faut mettre au point des méthodes de lutte ayant un faible impact sur l’environnement. Les partenaires testeront des stratégies de lutte respectant l’environnement et évalueront l’efficacité des souches antagonistes et des éliciteurs (composants naturels qui favorisent le système immunitaire des plantes). Ils rechercheront également des variétés tolérantes et des techniques de culture adaptées.
Mettre les compétences à la disposition des producteurs
Les compétences et expertises transfrontalières des acteurs européens de la filière lin unis autour de projet conduiront à une réponse efficace, complète et adaptée aux attentes des producteurs. PATHOFLAX adopte une approche pluridisciplinaire impliquant des spécialistes en agronomie (ARVALIS-Institut du végétal, Inagro), en analyse des plantes et des sols (ILVO), en sélection variétale (LINEA, Terre de Lin), en biotechnologie (FytoFend), en phytopathologie (CRA-W, Université de Gand), ainsi qu’en biologie végétale (Université de Namur, Université de Picardie Jules Verne) avec la participation de l’ABV (union professionnelle belge du lin).
Impliqués dès l’origine dans ce processus de recherche, les agriculteurs des régions des Hauts de France, Wallonie et Flandre participent à ce réseau de coopération inter-régional, et en seront les premiers bénéficiaires. La communication des résultats s’adressera également à tous les acteurs de la filière et sera notamment portée par ARVALIS – Institut du végétal pour le versant français et par Inagro, CRA-W et la fédération belge du lin (ABV) pour le versant belge.