Pathoflax
bestrijden van pathogenen in vlas
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En vue d’évaluer l’importance de la maladie dans les 3 régions, et de mieux comprendre le cycle du champignon, 150 parcelles de lin ont été sélectionnés chez des agriculteurs des 3 régions en 2020 et en 2021 (300 parcelles au total). Des informations culturales telles que la variété de lin, la fertilisation, les traitements contre les maladies, la texture, le travail et le pH du sol, le rendement en paille et en fibres, etc. ont été collectées via des enquêtes auprès des agriculteurs. Des échantillons de sol ont aussi été prélevés et analysés pour déterminer la quantité de spores de V. dahliae. Les données ont été rassemblées dans l’outil en ligne Vecmap, plateforme d’échange entre partenaires des trois régions. Les données ont ensuite été traitées statistiquement en vue d’évaluer (1) l’impact de l’année de surveillance, de facteurs culturaux, des caractéristiques du sol et de la maladie sur le rendement (en paille et en fibre de lin), et (2) l’impact des facteurs culturaux et des caractéristiques du sol et de l’année sur le taux de Verticillium dans le sol. Ces analyses ont montré qu’il existait un fort effet annuel, principalement dû aux conditions climatiques très différentes en 2020 et 2021. De plus, des sols ayant une texture plus légère (situation rencontrée en région flamande) étaient plus. Un effet négatif du taux de Verticillium sur le rendement en fibres a été observé. Cet effet n’a toutefois pas été observé pour le rendement en paille. La quantité de Verticillium a été influencée par la présence de pomme de terre dans la rotation avant la culture de lin fibre. Sa présence provoque une augmentation de l’inoculum sans subir elle-même de dommages majeurs.
En vue d’évaluer la relation entre le taux d’infection du sol et les symptômes observés lors du rouissage du lin, (analyse dose-réponse), des cotations de symptômes ont été réalisées. Un modèle statistique dans lequel la probabilité de symptômes de Verticillium était exprimée en fonction de la quantité de Verticillium dans le sol a été généré à partir des données collectées. Selon ce modèle, une concentration en ADN du champignon de 1000 fg/g de sol (ce qui correspond à ~5 microsclérotes) constitue le point de basculement au-delà duquel les dégâts deviennent importants.